Une pénurie de ressources et un excès de pollution se payent par une diminution drastique de la qualité de vie pour toute la population sur tous les plans. Tous les sujets liés à l’écologie sont développés dans cette partie. Vous y trouverez ici des mesures concernant le transport, l’électricité, les déchets, le bâtiment, l’alimentation et la mondialisation.
Les problématiques auxquelles nous faisons face
Les sujets écologiques ont trop longtemps été négligés en France. Jusqu’ici, les partis politiques ont au mieux ignoré la question et au pire l’ont traité de manière absurde et inefficace. Des sommes colossales ont été dépensées par le passé pour un résultat nul ou négatif. Il est grand temps de prendre de vraies mesures qui ont une réelle utilité. La France fait face à un certain nombre de problèmes écologiques qui doivent être résolus au plus vite. Bien sûr, les émissions de gaz à effet de serre doivent être drastiquement réduites pour limiter le changement climatique, la France ayant sa part de responsabilité, mais d’autres aspects ne sont pas à négliger. Les ressources fossiles et les métaux vont atteindre leurs pics de production dans les prochaines décennies, ce qui aura directement un impact majeur sur l’économie. Des mesures doivent être prises maintenant pour rendre le pays moins dépendant et donc plus résilient face aux crises qui s’annoncent. Ces mesures doivent être un investissement dans l’avenir pour garder une économie stable mais aussi améliorer la santé, réduire la consommation de ressources, la pollution et la production de déchets tout en garantissant le maximum d’emploi.
Les transports
Les voitures électriques coûtent aujourd’hui très cher pour un bilan écologique des plus mitigés et des performances des plus médiocres. Si cette technologie pourrait devenir un atout à l’avenir, elle n’est en l’état pas prête à être généralisée. Nous proposons de faire une transition progressive pour remplacer le parc de voitures existant par des voitures plus écologiques. Cela signifie qu’il faut généraliser l’utilisation de voitures plus petites, plus légères, hybrides et moins puissantes. De telles voitures consommeraient 3 ou 4 fois moins de carburant tout en étant moins polluantes à produire. La diminution de notre dépendance au pétrole est urgente pour ne pas subir de plein fouet le déclin imminent de la production et la pénurie qui risque de s’ensuivre. Cela doit faire partie des priorités absolues du gouvernement. La puissance publique doit agir en interdisant la vente de véhicules consommant plus de 2 litres aux cent dans un délai de 4 ou 5 ans pour laisser au constructeur le temps de s’adapter. La mise en place d’un système bonus/malus progressifs dans le temps pour accélérer le renouvellement du parc doit être faite en parallèle. Ce système vise prioritairement à aider le citoyen à faire la transition, pas à sanctionner. Des exceptions pourront être mises en place pour certaines professions au besoin. D’ici 2035, plus aucun véhicule, essence ou diesel, ne doit avoir une consommation supérieure à 2 litres aux cent. Pour s’assurer du respect de ces mesures, des contrôles plus stricts avec des tests faits indépendamment doivent être imposés aux constructeurs automobiles. La guerre faite au diesel est contreproductive et doit cesser, nous nous emploierons à garder un parc automobile aux 2/3 au diesel et à 1/3 à l’essence.
La recherche dans les biocarburants de seconde et troisième génération doit aussi être soutenue pour réduire au plus vite la consommation de pétrole.
L’utilisation généralisée de la voiture transportant une seule personne doit aussi être remise en cause. Le développement d’alternatives est trop lent aujourd’hui et la puissance publique doit là aussi accélérer la transition. L’augmentation de l’utilisation des transports en commun est un objectif prioritaire pour nous. Le plus rapide à développer sont les lignes de bus, les infrastructures nécessaires étant déjà en place. Il faut également prévoir de nouvelles lignes de métro et de tramways sur le long terme. Un report du transport routier individuel vers ces alternatives permettra de diminuer les embouteillages, la pollution routière et la consommation de pétrole.
La puissance publique doit aussi développer des infrastructures pour faciliter l’usage du vélo. Ce moyen de transport est en essor aujourd’hui et il faut accompagner et encourager cette évolution par la construction de pistes cyclables et de parkings à vélos. Des subventions notamment pour aider les entreprises à construire ces parkings au pied de leurs locaux. L’utilisation quotidienne de la voiture pour les trajets domicile-travail doit être réduite au maximum.
Pour limiter également la pollution causée par les trajets longs, l’avion et dans une moindre mesure la voiture doivent être remplacés autant que possible par le train. Mais pour que le train puisse être une alternative, il faut que le réseau ferré soit suffisamment développé. La privatisation de la SNCF et la suppression progressive de nombreuses lignes de train ces dernières décennies empêchent aujourd’hui le train d’être une alternative crédible dans de nombreux cas. Nous inverserons cette tendance. Il faut supprimer les vols partout où le train fait le même trajet dans un temps équivalent. Pour supprimer progressivement plus de vols, le réseau ferroviaire doit être étendu en s’adaptant au milieu. Les petites lignes doivent être restaurées et ajouter des grands axes hors île de France. Par exemple avec de meilleures liaisons avec et entre l'Italie et l’Espagne. Ce projet n’étant réalisable que sur plusieurs décennies, il faut commencer dès que possible.
L’électricité
La France est dotée de cet atout historique qu’est le nucléaire. Nous avons un des mix électriques les plus décarbonés au monde. Malheureusement, les gouvernements successifs s’en sont servis avant tout comme variable d’ajustement électoral. La fermeture inutile et prématurée de Fessenheim ou l’incroyable gâchis qu’a été l’arrêt de la 4ème génération sont de bons exemples. Il faut relancer la recherche sur les réacteurs de 4ème génération, si possible en coopération avec nos voisins européens. La construction de nouvelles centrales doit être lancée aujourd’hui pour remplacer celles qui fermeront à l’avenir, fermer les dernières centrales à charbon, se débarrasser progressivement des énergies intermittentes et redonner des marges de manœuvre au système.
Le soutien massif et contre productif du solaire et éolien doit immédiatement cesser. Ce sont des dizaines de milliards qui ont été dépensés pour ne pas réduire les émissions de CO2, augmenter le risque d’accident nucléaire, augmenter notre déficit commercial, déstabiliser le réseau et augmenter le coût de votre électricité. Il est temps d’admettre l’échec de cette politique qui a fait perdre à la France l’avance qu’elle avait dans ce secteur. Nous supprimerons toutes les subventions dont bénéficient les énergies renouvelables en métropole pour les réorienter vers des projets réellement utiles.
Si le déploiement de ces énergies n’a aucun sens dans l’hexagone, les territoires et départements d’outre-mer font face à des situations particulières et ne peuvent pas profiter si facilement de l’énergie nucléaire. Les DOM-TOMS sont encore très dépendants aujourd’hui des ressources fossiles pour leur approvisionnement électrique, le développement du solaire, de l’éolien, de la biomasse ou encore de la géothermie sont nécessaires pour décarboner la production.
Pour simplifier la mise en place de ces mesures, EDF et RTE doivent être entièrement renationalisés. Un monopole d'État est bien plus efficace et à même de prendre des décisions écologiquement cohérentes sur le long terme dans ce secteur. Une planification sur le long terme est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du réseau électrique français à un coût économique et écologique aussi bas que possible.
Les déchets
Le tri sélectif n’est pas suffisant, encore bien trop de produits sont jetés. Afin de limiter la consommation de ressources et de réduire la pollution et les coûts dus au traitement des déchets, la logistique doit être repensée dans son ensemble. Les dates de péremption des produits alimentaires doivent être revues pour réduire le gaspillage. Les emballages sont surabondants et le plastique, bien que très pratique, n’est pas systématiquement indispensable et devrait être remplacé autant que possible par des substituts réutilisables, biodégradables ou la vente en vrac. La vente des objets plastiques jetables, hors usage sanitaire, doit être interdite, même lorsqu’ils sont étiquetés en objets réutilisables.
La durée de vie minimale des appareils est aujourd’hui beaucoup trop courte. L’obsolescence programmée est une pratique intrinsèquement polluante et qui coûte cher au consommateur. Les garanties pour l’électroménager doivent être doublées ou triplées pour forcer les entreprises à rendre leurs produits plus solides et réparables. Tout produit ne respectant pas ces nouvelles normes ne pourra plus être vendu en France d’ici 4 ans. Des incitations fiscales seront créées pour encourager l’émergence de nouvelles boutiques offrant des services de réparation. Acheter un produit neuf ne doit plus être systématiquement moins cher que de le réparer.
De la recherche doit aussi être menée dans l’économie circulaire pour réfléchir à de nouvelles manières de valoriser les déchets. Ici aussi, des incitations fiscales pour les entreprises à réduire leur production de déchets seront utiles pour accélérer la transition. Délester les décharges et les incinérateurs permettra de réduire fortement les coûts de la collectivité en même temps que de réduire la production de mâchefer.
La logistique de fin de vie des produits doit être pensée dès la conception. Pour améliorer la collecte et le recyclage, un système de consigne doit être mis en place pour récupérer les bouteilles en verre et en plastique en s’inspirant du système allemand. Une fois le système de collecte des bouteilles jugé probant et les retours d’expérience fait, il pourra et devra être élargi à d’autres produits.
Le bâtiment
Le chauffage est une source importante de pollution en France. La rénovation des bâtiments pour l’isolation thermique avance trop lentement. La France doit accélérer le pas pour diminuer la facture énergétique en imposant la mise aux normes des passoires thermiques. Les logements encore notés énergétiquement F ou G doivent être la priorité. Les normes de performance énergétiques pour les logements déjà construits doivent évoluer au fil des ans pour que l’ensemble du parc immobilier ait la note A ou B d’ici 2050, sauf contrainte architecturale forte pour respecter l’urbanisme. Pour encourager cette transformation et l’accélérer, les impôts fonciers seront modulés en fonction des performances énergétiques. Cela ne pourra pas se faire sans aider les particuliers modestes avec des subventions. Les chauffages au gaz et au fioul doivent être interdits au profit d’alternatives plus efficaces et moins polluantes, toujours avec des subventions aux particuliers modestes. Une interdiction de l’installation de ces équipements dans 5 ans et le remplacement obligatoire dans les 15 ans. Les pompes à chaleur, les chauffe-eaux solaires ou les puits canadiens sont des options plus efficaces et plus écologiques pour remplacer efficacement les vieilles installations. Des subventions pour aider les particuliers à faire la transition seront également mises en place. À plus long terme, le chauffage électrique devra également être remplacé par ces solutions plus économes. Nous nous occuperons également de mettre tous les bâtiments publics aux mêmes normes.
L’omniprésence du béton et du ciment dans les constructions pose des problèmes environnementaux, ces matériaux doivent être utilisés uniquement lorsque des alternatives ne sont pas possibles, pas en matériaux par défaut. Les bâtiments en béton stockent la chaleur en été et amplifient les canicules. Des alternatives comme le bois contribueraient à rendre adoucir les températures. Planter des arbres dans les rues permettrait également de réduire la température en cas de fortes chaleurs et rendrait l’atmosphère plus respirable pour les habitants. Ces mesures ne sont pas anecdotiques, les canicules vont s’intensifier et devenir plus fréquentes à l’avenir.
L'alimentation
L’alimentation est un sujet majeur et doit faire partie des priorités. Nos agriculteurs meurent des conditions de travail et de vie dont sont aujourd’hui directement responsables nos politiques. La France possède aujourd’hui les moyens d’être très largement autonome sur le plan alimentaire ce qui est une réelle force. Une transition vers des modes de production alimentaire plus écologiques et plus qualitatifs, tels que l’aquaponie ou la permaculture sont à développer pour sauvegarder la qualité de nos sols, réduire l’utilisation des pesticides en tous genres et se détacher de l’agriculture intensive.
La consommation de viande est aujourd’hui excessive et souvent faite dans de mauvaises conditions. Elle doit être réduite en réorganisant les taxes sur les produits alimentaires. Cela ne doit se faire ni au détriment du consommateur, ni au détriment des agriculteurs. La nourriture ne doit pas peser plus cher qu’aujourd’hui dans votre budget. Pour cela, les produits les plus polluants, notamment la viande, doivent monter en gamme et en prix, et en contrepartie, les produits les moins polluants doivent devenir moins chers. Les agriculteurs doivent recevoir des aides pour leur permettre de faire la transition sans en subir les coûts et nous nous engageons aussi dans le même temps à les protéger de la concurrence déloyale étrangère qui leur est imposée et qui les étouffe.
Cette réduction de la consommation de la viande doit s’accompagner dans le même temps d’une amélioration drastique de la condition animale. Les normes d’élevage et d’abattage doivent être renforcées : Suppression des élevages intensifs, obligation de l’étourdissement des animaux avant l’abattage, même rituel, réduction des cadences d’abattage, diminution des temps de trajets pour le bétail et renforcement des contrôles. Nous avons également pour but avec ces mesures d’améliorer grandement la qualité des produits vendus, notamment en diminuant le stress des animaux.
L’eau est une ressource abondante en France mais encore trop gaspillée. D’après l’association 60 millions de consommateurs, plus d’un milliard de mètres cubes sont perdus dans des fuites. Ce gaspillage représente un surcoût pour la collectivité et un gaspillage d’énergie. L’installation de dispositifs de récolte et de valorisation d’eau de pluie est aujourd’hui administrativement trop compliquée et doit être simplifiée pour vous permettre de devenir plus facilement indépendant du réseau de distribution public si vous le souhaitez.
Mondialisation
Le libre-échange mondial est anti-écologique et de nombreux traités comme le CETA ou le marché européen doivent être annulés. Il n’y a aujourd’hui aucun intérêt à faire traverser le globe aux aliments ou aux vêtements pour leur fabrication avant d’arriver en magasin. Revenir à plus de localisme permettrait non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également de recréer de l’emploi en France et en plus de garantir un niveau minimum de qualité. La crise du COVID nous a montré qu’une dépendance trop forte à d’autres pays pour certains produits était dangereuse. La France doit se réindustrialiser pour pouvoir produire sur son territoire ce qui peut raisonnablement l’être. La France a la capacité d’être autosuffisante dans de nombreux secteurs et doit le devenir pour ne plus subir les variations du marché international. Pour cela, il est indispensable de retrouver notre liberté en sortant de l’union européenne qui nous bloque. Après la sortie, il sera possible de mettre en place des taxes sur les produits étrangers voir interdire l’importation de ceux n’ayant pas les mêmes normes sanitaires, environnementales ou qualitatives.
Cela ne signifie pas que la France doit faire un repli sur soi et se couper de l’étranger. La France ne peut pas être indépendante sur tout et se doit de rester ouverte sur le monde. Le commerce international doit continuer mais à rythme réduit, en privilégiant les pays proches. Il doit également changer pour mieux correspondre aux impératifs écologiques. Le transport de produits par avion et par camion doit être reporté sur le bateau et le train autant que possible. Même si le commerce avec l’étranger doit baisser, les ports de Marseille et du Havre ou de Brest doivent être agrandis pour permettre de faire face au report du transport par camion ou par avion. Les plus grands ports d’Europe sont situés en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas et il est regrettable que la France ne dispose pas d’au moins un port qui ait des capacités comparables à celles de Hambourg ou Anvers. Pour assurer la logistique de ces ports, un réseau ferré est nécessaire pour assurer le transport entre le port et l’arrière-pays qui profitera grandement de cette liaison directe avec le commerce maritime.
Biodiversité
A compléter.
Les problématiques auxquelles nous faisons face
Les sujets écologiques ont trop longtemps été négligés en France. Jusqu’ici, les partis politiques ont au mieux ignoré la question et au pire l’ont traité de manière absurde et inefficace. Des sommes colossales ont été dépensées par le passé pour un résultat nul ou négatif. Il est grand temps de prendre de vraies mesures qui ont une réelle utilité. La France fait face à un certain nombre de problèmes écologiques qui doivent être résolus au plus vite. Bien sûr, les émissions de gaz à effet de serre doivent être drastiquement réduites pour limiter le changement climatique, la France ayant sa part de responsabilité, mais d’autres aspects ne sont pas à négliger. Les ressources fossiles et les métaux vont atteindre leurs pics de production dans les prochaines décennies, ce qui aura directement un impact majeur sur l’économie. Des mesures doivent être prises maintenant pour rendre le pays moins dépendant et donc plus résilient face aux crises qui s’annoncent. Ces mesures doivent être un investissement dans l’avenir pour garder une économie stable mais aussi améliorer la santé, réduire la consommation de ressources, la pollution et la production de déchets tout en garantissant le maximum d’emploi.
Les transports
Les voitures électriques coûtent aujourd’hui très cher pour un bilan écologique des plus mitigés et des performances des plus médiocres. Si cette technologie pourrait devenir un atout à l’avenir, elle n’est en l’état pas prête à être généralisée. Nous proposons de faire une transition progressive pour remplacer le parc de voitures existant par des voitures plus écologiques. Cela signifie qu’il faut généraliser l’utilisation de voitures plus petites, plus légères, hybrides et moins puissantes. De telles voitures consommeraient 3 ou 4 fois moins de carburant tout en étant moins polluantes à produire. La diminution de notre dépendance au pétrole est urgente pour ne pas subir de plein fouet le déclin imminent de la production et la pénurie qui risque de s’ensuivre. Cela doit faire partie des priorités absolues du gouvernement. La puissance publique doit agir en interdisant la vente de véhicules consommant plus de 2 litres aux cent dans un délai de 4 ou 5 ans pour laisser au constructeur le temps de s’adapter. La mise en place d’un système bonus/malus progressifs dans le temps pour accélérer le renouvellement du parc doit être faite en parallèle. Ce système vise prioritairement à aider le citoyen à faire la transition, pas à sanctionner. Des exceptions pourront être mises en place pour certaines professions au besoin. D’ici 2035, plus aucun véhicule, essence ou diesel, ne doit avoir une consommation supérieure à 2 litres aux cent. Pour s’assurer du respect de ces mesures, des contrôles plus stricts avec des tests faits indépendamment doivent être imposés aux constructeurs automobiles. La guerre faite au diesel est contreproductive et doit cesser, nous nous emploierons à garder un parc automobile aux 2/3 au diesel et à 1/3 à l’essence.
La recherche dans les biocarburants de seconde et troisième génération doit aussi être soutenue pour réduire au plus vite la consommation de pétrole.
L’utilisation généralisée de la voiture transportant une seule personne doit aussi être remise en cause. Le développement d’alternatives est trop lent aujourd’hui et la puissance publique doit là aussi accélérer la transition. L’augmentation de l’utilisation des transports en commun est un objectif prioritaire pour nous. Le plus rapide à développer sont les lignes de bus, les infrastructures nécessaires étant déjà en place. Il faut également prévoir de nouvelles lignes de métro et de tramways sur le long terme. Un report du transport routier individuel vers ces alternatives permettra de diminuer les embouteillages, la pollution routière et la consommation de pétrole.
La puissance publique doit aussi développer des infrastructures pour faciliter l’usage du vélo. Ce moyen de transport est en essor aujourd’hui et il faut accompagner et encourager cette évolution par la construction de pistes cyclables et de parkings à vélos. Des subventions notamment pour aider les entreprises à construire ces parkings au pied de leurs locaux. L’utilisation quotidienne de la voiture pour les trajets domicile-travail doit être réduite au maximum.
Pour limiter également la pollution causée par les trajets longs, l’avion et dans une moindre mesure la voiture doivent être remplacés autant que possible par le train. Mais pour que le train puisse être une alternative, il faut que le réseau ferré soit suffisamment développé. La privatisation de la SNCF et la suppression progressive de nombreuses lignes de train ces dernières décennies empêchent aujourd’hui le train d’être une alternative crédible dans de nombreux cas. Nous inverserons cette tendance. Il faut supprimer les vols partout où le train fait le même trajet dans un temps équivalent. Pour supprimer progressivement plus de vols, le réseau ferroviaire doit être étendu en s’adaptant au milieu. Les petites lignes doivent être restaurées et ajouter des grands axes hors île de France. Par exemple avec de meilleures liaisons avec et entre l'Italie et l’Espagne. Ce projet n’étant réalisable que sur plusieurs décennies, il faut commencer dès que possible.
L’électricité
La France est dotée de cet atout historique qu’est le nucléaire. Nous avons un des mix électriques les plus décarbonés au monde. Malheureusement, les gouvernements successifs s’en sont servis avant tout comme variable d’ajustement électoral. La fermeture inutile et prématurée de Fessenheim ou l’incroyable gâchis qu’a été l’arrêt de la 4ème génération sont de bons exemples. Il faut relancer la recherche sur les réacteurs de 4ème génération, si possible en coopération avec nos voisins européens. La construction de nouvelles centrales doit être lancée aujourd’hui pour remplacer celles qui fermeront à l’avenir, fermer les dernières centrales à charbon, se débarrasser progressivement des énergies intermittentes et redonner des marges de manœuvre au système.
Le soutien massif et contre productif du solaire et éolien doit immédiatement cesser. Ce sont des dizaines de milliards qui ont été dépensés pour ne pas réduire les émissions de CO2, augmenter le risque d’accident nucléaire, augmenter notre déficit commercial, déstabiliser le réseau et augmenter le coût de votre électricité. Il est temps d’admettre l’échec de cette politique qui a fait perdre à la France l’avance qu’elle avait dans ce secteur. Nous supprimerons toutes les subventions dont bénéficient les énergies renouvelables en métropole pour les réorienter vers des projets réellement utiles.
Si le déploiement de ces énergies n’a aucun sens dans l’hexagone, les territoires et départements d’outre-mer font face à des situations particulières et ne peuvent pas profiter si facilement de l’énergie nucléaire. Les DOM-TOMS sont encore très dépendants aujourd’hui des ressources fossiles pour leur approvisionnement électrique, le développement du solaire, de l’éolien, de la biomasse ou encore de la géothermie sont nécessaires pour décarboner la production.
Pour simplifier la mise en place de ces mesures, EDF et RTE doivent être entièrement renationalisés. Un monopole d'État est bien plus efficace et à même de prendre des décisions écologiquement cohérentes sur le long terme dans ce secteur. Une planification sur le long terme est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du réseau électrique français à un coût économique et écologique aussi bas que possible.
Les déchets
Le tri sélectif n’est pas suffisant, encore bien trop de produits sont jetés. Afin de limiter la consommation de ressources et de réduire la pollution et les coûts dus au traitement des déchets, la logistique doit être repensée dans son ensemble. Les dates de péremption des produits alimentaires doivent être revues pour réduire le gaspillage. Les emballages sont surabondants et le plastique, bien que très pratique, n’est pas systématiquement indispensable et devrait être remplacé autant que possible par des substituts réutilisables, biodégradables ou la vente en vrac. La vente des objets plastiques jetables, hors usage sanitaire, doit être interdite, même lorsqu’ils sont étiquetés en objets réutilisables.
La durée de vie minimale des appareils est aujourd’hui beaucoup trop courte. L’obsolescence programmée est une pratique intrinsèquement polluante et qui coûte cher au consommateur. Les garanties pour l’électroménager doivent être doublées ou triplées pour forcer les entreprises à rendre leurs produits plus solides et réparables. Tout produit ne respectant pas ces nouvelles normes ne pourra plus être vendu en France d’ici 4 ans. Des incitations fiscales seront créées pour encourager l’émergence de nouvelles boutiques offrant des services de réparation. Acheter un produit neuf ne doit plus être systématiquement moins cher que de le réparer.
De la recherche doit aussi être menée dans l’économie circulaire pour réfléchir à de nouvelles manières de valoriser les déchets. Ici aussi, des incitations fiscales pour les entreprises à réduire leur production de déchets seront utiles pour accélérer la transition. Délester les décharges et les incinérateurs permettra de réduire fortement les coûts de la collectivité en même temps que de réduire la production de mâchefer.
La logistique de fin de vie des produits doit être pensée dès la conception. Pour améliorer la collecte et le recyclage, un système de consigne doit être mis en place pour récupérer les bouteilles en verre et en plastique en s’inspirant du système allemand. Une fois le système de collecte des bouteilles jugé probant et les retours d’expérience fait, il pourra et devra être élargi à d’autres produits.
Le bâtiment
Le chauffage est une source importante de pollution en France. La rénovation des bâtiments pour l’isolation thermique avance trop lentement. La France doit accélérer le pas pour diminuer la facture énergétique en imposant la mise aux normes des passoires thermiques. Les logements encore notés énergétiquement F ou G doivent être la priorité. Les normes de performance énergétiques pour les logements déjà construits doivent évoluer au fil des ans pour que l’ensemble du parc immobilier ait la note A ou B d’ici 2050, sauf contrainte architecturale forte pour respecter l’urbanisme. Pour encourager cette transformation et l’accélérer, les impôts fonciers seront modulés en fonction des performances énergétiques. Cela ne pourra pas se faire sans aider les particuliers modestes avec des subventions. Les chauffages au gaz et au fioul doivent être interdits au profit d’alternatives plus efficaces et moins polluantes, toujours avec des subventions aux particuliers modestes. Une interdiction de l’installation de ces équipements dans 5 ans et le remplacement obligatoire dans les 15 ans. Les pompes à chaleur, les chauffe-eaux solaires ou les puits canadiens sont des options plus efficaces et plus écologiques pour remplacer efficacement les vieilles installations. Des subventions pour aider les particuliers à faire la transition seront également mises en place. À plus long terme, le chauffage électrique devra également être remplacé par ces solutions plus économes. Nous nous occuperons également de mettre tous les bâtiments publics aux mêmes normes.
L’omniprésence du béton et du ciment dans les constructions pose des problèmes environnementaux, ces matériaux doivent être utilisés uniquement lorsque des alternatives ne sont pas possibles, pas en matériaux par défaut. Les bâtiments en béton stockent la chaleur en été et amplifient les canicules. Des alternatives comme le bois contribueraient à rendre adoucir les températures. Planter des arbres dans les rues permettrait également de réduire la température en cas de fortes chaleurs et rendrait l’atmosphère plus respirable pour les habitants. Ces mesures ne sont pas anecdotiques, les canicules vont s’intensifier et devenir plus fréquentes à l’avenir.
L'alimentation
L’alimentation est un sujet majeur et doit faire partie des priorités. Nos agriculteurs meurent des conditions de travail et de vie dont sont aujourd’hui directement responsables nos politiques. La France possède aujourd’hui les moyens d’être très largement autonome sur le plan alimentaire ce qui est une réelle force. Une transition vers des modes de production alimentaire plus écologiques et plus qualitatifs, tels que l’aquaponie ou la permaculture sont à développer pour sauvegarder la qualité de nos sols, réduire l’utilisation des pesticides en tous genres et se détacher de l’agriculture intensive.
La consommation de viande est aujourd’hui excessive et souvent faite dans de mauvaises conditions. Elle doit être réduite en réorganisant les taxes sur les produits alimentaires. Cela ne doit se faire ni au détriment du consommateur, ni au détriment des agriculteurs. La nourriture ne doit pas peser plus cher qu’aujourd’hui dans votre budget. Pour cela, les produits les plus polluants, notamment la viande, doivent monter en gamme et en prix, et en contrepartie, les produits les moins polluants doivent devenir moins chers. Les agriculteurs doivent recevoir des aides pour leur permettre de faire la transition sans en subir les coûts et nous nous engageons aussi dans le même temps à les protéger de la concurrence déloyale étrangère qui leur est imposée et qui les étouffe.
Cette réduction de la consommation de la viande doit s’accompagner dans le même temps d’une amélioration drastique de la condition animale. Les normes d’élevage et d’abattage doivent être renforcées : Suppression des élevages intensifs, obligation de l’étourdissement des animaux avant l’abattage, même rituel, réduction des cadences d’abattage, diminution des temps de trajets pour le bétail et renforcement des contrôles. Nous avons également pour but avec ces mesures d’améliorer grandement la qualité des produits vendus, notamment en diminuant le stress des animaux.
L’eau est une ressource abondante en France mais encore trop gaspillée. D’après l’association 60 millions de consommateurs, plus d’un milliard de mètres cubes sont perdus dans des fuites. Ce gaspillage représente un surcoût pour la collectivité et un gaspillage d’énergie. L’installation de dispositifs de récolte et de valorisation d’eau de pluie est aujourd’hui administrativement trop compliquée et doit être simplifiée pour vous permettre de devenir plus facilement indépendant du réseau de distribution public si vous le souhaitez.
Mondialisation
Le libre-échange mondial est anti-écologique et de nombreux traités comme le CETA ou le marché européen doivent être annulés. Il n’y a aujourd’hui aucun intérêt à faire traverser le globe aux aliments ou aux vêtements pour leur fabrication avant d’arriver en magasin. Revenir à plus de localisme permettrait non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais également de recréer de l’emploi en France et en plus de garantir un niveau minimum de qualité. La crise du COVID nous a montré qu’une dépendance trop forte à d’autres pays pour certains produits était dangereuse. La France doit se réindustrialiser pour pouvoir produire sur son territoire ce qui peut raisonnablement l’être. La France a la capacité d’être autosuffisante dans de nombreux secteurs et doit le devenir pour ne plus subir les variations du marché international. Pour cela, il est indispensable de retrouver notre liberté en sortant de l’union européenne qui nous bloque. Après la sortie, il sera possible de mettre en place des taxes sur les produits étrangers voir interdire l’importation de ceux n’ayant pas les mêmes normes sanitaires, environnementales ou qualitatives.
Cela ne signifie pas que la France doit faire un repli sur soi et se couper de l’étranger. La France ne peut pas être indépendante sur tout et se doit de rester ouverte sur le monde. Le commerce international doit continuer mais à rythme réduit, en privilégiant les pays proches. Il doit également changer pour mieux correspondre aux impératifs écologiques. Le transport de produits par avion et par camion doit être reporté sur le bateau et le train autant que possible. Même si le commerce avec l’étranger doit baisser, les ports de Marseille et du Havre ou de Brest doivent être agrandis pour permettre de faire face au report du transport par camion ou par avion. Les plus grands ports d’Europe sont situés en Allemagne, en Belgique ou aux Pays-Bas et il est regrettable que la France ne dispose pas d’au moins un port qui ait des capacités comparables à celles de Hambourg ou Anvers. Pour assurer la logistique de ces ports, un réseau ferré est nécessaire pour assurer le transport entre le port et l’arrière-pays qui profitera grandement de cette liaison directe avec le commerce maritime.
Biodiversité
A compléter.