Manifeste / Relations Internationales

Situation actuelle

Dans le domaine des relations internationales comme dans les autres domaines, la France semble avoir abandonné ce qui faisait sa force. Traditionnellement, la France a toujours mené une politique de grandeur et d’indépendance. Elle a atteint son apogée du Grand Siècle à 1815, de Louis XIV à Napoléon, première nation du monde, elle influençait tous les grands pays et dans toutes les cours européennes on parlait français.

Toute cette puissance, millénaire, devait cependant disparaître à partir de mai-juin 40 avec la défaite face à l’Allemagne. Les déboires de la décolonisation, l’instabilité de la IVe république, l’émergence des superpuissances américaines et soviétiques devait forcer le recul de la France partout dans le monde. Ce n’est qu’à l’initiative de Charles de Gaulle que la France retrouve le chemin de l’indépendance et de la grandeur. De Gaulle tente, dans la tradition française, de s’affranchir des blocs communistes ou libéraux, il tente de former un 3e axe mondial, dont la France pourrait prendre la direction. C’est le sens de sa politique européenne, de sa politique africaine et finalement de sa politique mondiale. Son départ de la présidence devait cependant signifier la fin d’une volonté d’indépendance internationale. Les nouveaux dirigeants de la République emmèneront la France dans toujours plus d’atlantisme et dans toujours plus d’intégration européenne, interdisant à la France une politique internationale ambitieuse, étant « trop petite ».

Aujourd’hui nous voyons les résultats de cette politique, la France pourtant présente sur tous les continents, membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, puissance nucléaire et 7e économie mondiale, n’est plus capable de rien. Nous suivons aveuglément les Etats-Unis en s’alignant sur leurs positions systématiquement (conflits en Géorgie, guerre en Syrie et en Irak, relations avec l’Iran, guerre en Ukraine, …). Union Européenne

Face à cela, nous pensons, que l’Union Européenne et l’OTAN sont les outils les plus néfastes pour notre indépendance, nous assujettissant politiquement et militairement. Face à l’évidence de l’impossibilité de changer le fonctionnement institutionnel de ces deux organisations, nous en prônons la sortie.

Nous souhaitons, cependant une sortie réfléchie, discutée et négociée, garante des intérêts de tous les pays concernés (une sortie brutale serait néfaste pour tout le monde). Nous souhaitons convaincre les nations latines d’Europe de nos similitudes, de nos ressemblances, de notre unité. Ainsi, pour ne pas laisser à l’Allemagne la place hégémonique à laquelle elle prétend en Europe, pour lutter face à sa domination économique, nous aimerions mettre en place une Union Latine, idée chère à Napoléon III et à Mistral, cette Union Latine, englobant l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal, la Grèce et Chypre, serait un ensemble économique et politique infiniment plus pertinent que celui de l’Union Européenne, la ressemblance structurelle de nos économies permettrait un véritable lissage des normes et des salaires. Nous pourrions ainsi établir un ensemble à même de résister à la domination économique allemande et favorable à nos intérêts communs. Cet « Empire du Soleil » mistralien, qui pourrait prendre comme capitale politique Marseille répond à la profonde latinité de la France et servirait autant ses intérêts que les intérêts des pays membres qui pourrait mener une politique économique différente du libéralisme de l’Europe du nord. Nous pourrions nous appuyer entre autres sur le groupe EuroMed 7 afin de faciliter le dialogue entre nos nations, les initiatives existent, à nous de les exploiter pour convaincre, le plus possible, les pays latins pour que ceux-ci nous suivent dans la fin de l’Union Européenne. Méditerranée

Ce retour à la souveraineté, et cette orientation latine demanderait une sécurisation globale de la méditerranée, deux membres de notre Union Latine sont menacés continuellement par la Turquie : la Grèce et Chypre. Il est intolérable que des nations amies, dont nous sommes si proches sur le plan civilisationnel, soient ainsi menacées par un nationalisme turc, transformé en néo-ottomanisme exacerbé. Nous n’avons d’inimité avec aucun peuple, mais il est de notre devoir, en tant que première armée de l’Union Latine d’assurer la protection de nos membres, et nous ne laisseront jamais tomber dans cette lutte les nations grecques et chypriotes que nous soutenons donc dans leurs revendications territoriales et politiques.

La sécurisation de la méditerranée passe aussi par la résolution de la question libyenne. Source d’importantes déstabilisations, l’effondrement de l’état Libyen a emmené son lot de torture humaines, de migrations et de souffrances en tout genre. La France, l’Italie et dans son ensemble les pays d’Europe latine se sont trouvé en premier rempart à l’immigration massive causée par la guerre et la misère en Afrique. C’est pourquoi, nous proposerons, avec l’accord du conseil de sécurité de l'ONU,une intervention militaire afin d’assainir les groupes rebelles, de sécuriser la région et de permettre la reconstruction d’un État libyen libre, indépendant et stable. Ainsi, nous pourrions limiter les flux migratoires et les pratiques inhumaines que le statu quo libyen a créé.

De même, conscient de la situation en Syrie, nous souhaitons rétablir des relations normales entre l'État Syrien et l'État français, la France, s’est montrée dans cette crise d’une bassesse incroyable, nous appelons à la fin de l’intervention française en Syrie qui n’a aucun sens et aucune légalité.

Afrique

Sur le continent africain, nous souhaitons renouveler le lien qui nous unis aux pays africains francophone, et souhaitons rétablir avec eux des relations égales. Nous souhaitons établir des coopérations économiques, militaires, éducatives et linguistiques, afin de mettre en lumière les liens qui nous unissent. Nous proposons donc d’établir une force de défense commune, qui permettrait en accord avec les États souverains, d’intervenir dans les pays qui seraient momentanément déstabilisés. Ce dispositif remplaçant l’opération française au Mali. Francophonie

Nous souhaitons permettre, l’émergence d’une élite internationale francophone et sensible aux intérêts de la francophonie, c’est pourquoi nous proposerons la mise en place de lycée français dans les pays partenaires, ces lycées permettrait aux étudiants nationaux d’accéder à des hautes études en France afin d’aider au développement des compétences qui demain seront nécessaire dans tous les pays de la francophonie. L’entente francophone, dans le juste respect de chaque nation est nécessaire et même obligatoire pour résister à l’anglicisation du monde.

Asie

En Asie, nous considérons qu’une Chine hégémonique nuirait aux intérêts du monde, la volonté de domination totale de la Chine nous emmène à soutenir localement l’Inde. Ce pays, bientôt le plus peuplé au monde, est un véritable levier permettant de lutter contre l’impérialisme chinois. Nous serions donc favorable à une plus grande coopération scientifique, militaire et éducative entre nos nations. D’autant que nous pouvons nous prévaloir de certaines infrastructures qui sont déjà en place (à Pondichéry notamment).

Outre-mer et Relations Internationales

Au-delà de ça, nous souhaitons permettre une plus grande intégration régionale de nos régions ultramarines. Ainsi nous serions favorable à une réflexion sur une possible intégration économique dans le Mercosur, le COMESA ou encore l’APEC.

Amérique latine

Nous souhaitons une coopération culturelle entre l’Union Latine et l’Amérique Latine, qui permettrait de faire valoir le passé commun de ces deux entités.

L’ensemble de ces politiques permettrait de faire revenir la France comme entité mondiale, en dehors du bloc atlantiste. Elle permettrait la promotion de notre culture, de notre langue, l’expansion de notre économie, et le développement de pays proches de nous. Elle permettrait de replacer la France sur l’échiquier mondial et d’en faire une nation avec une voix porteuse, comme elle l’a toujours été dans le temps.