La sécurité est la première des libertés, non pas parce qu’il faut la privilégier par rapport aux autres, mais parce qu’elle permet l’existence de ces dernières. En effet la liberté nécessite que l’on ait le droit de faire une action, mais aussi que l’on soit assuré que personne ne nous oblige à la faire. Êtes-vous libre de vous exprimer si une milice bien organisée vous menace de vous censurer par la force ? La sécurité est la première des libertés parce qu’elle fonde l'État, en nous sortant de la guerre de tous contre tous en définissant le « nous » : la nation. Garantir la tranquillité à l’intérieur de la cité nécessite que les portes de celles-ci soient contrôlées par les citoyens, et que ceux-ci, en cas de faillite de l’état à sa mission, puissent par une volonté de vivre-ensemble continuer à perpétuer la communauté par autre chose qu’un contrat : par l’identité.
Situation actuelle
Depuis les années 70, les différents gouvernements, peu importe leur étiquette politique, tous incompétents, ont sciemment appliqué une politique d’immigration massive, nous tâcherons de le démontrer. A partir de cette date on a cru bon de faire venir non plus des individus mais une communauté : la famille. Attitude généreuse peut-être, mais la nation n’a à être généreuse qu’avec ses enfants. Avec le regroupement familial un immigré en amène 3 autres, puis 9 autres et ainsi de suite, tout immigré devient malgré lui une porte d’entrée à notre territoire. Les chiffres de l’immigration sont criants : depuis 2006, le nombre de titres de séjour a toujours tourné autour de 200 000 par an, plus d’hommes que la Grande Armée traversant le Rhin. Ce chiffre s’accélère depuis plusieurs années, l’année 2019 fut la pire avec 285 000 titres, contre 200 000 en 2010. Vous noterez que ces deux dates correspondent à des gouvernements réputés répressif en la matière ; que nos amis conservateurs réfléchissent. Avec la moyenne établie on arrive à plus de 2 600 000 immigrés. Et ce n’est que la surface de l’iceberg, ne sont pas comptés les 177 000 demandes d’asile rien que cette année (en hausse de 9%), les mineurs isolés, et les clandestins dont il est impossible d’établir un chiffre précis. Les décodeurs affirment pourtant que la proportion d’immigrés est stable en France, ce qui est faux : nous sommes passés de 6,6% en 1968 à 9,3% en 2015 selon l’INSEE sans compter que la proportion de personnes extra-européennes sont passés de 23,6% à plus de 60%, une proportion qui n’est pas près de s’inverser au vu de la démographie des deux continents.
La proportion semble rester faible, il faut prendre en compte que la proportion d’immigrés ici présentés, ne correspond qu’au nombre des personnes qui sont arrivés dans notre pays alors qu’ils sont nés à l’étranger, leur descendant n’étant pas comptés dans cette statistiques. Cette proportion ne risque pas de bouger, puisque les fils et filles d’immigrés bénéficient d’un droit du sol qui considère qu’un lapin né dans une écurie devient un cheval ! La nationalité n’est pas un bon facteur pour analyser la situation, la communauté nationale n’étant pas définie par un bout de papier mais par une communauté de destin. En 2008, songez que les 5,3 millions d’immigrés (dont 2/3 extra-européen) ont eu 6,7 millions de descendants. Alors que notre natalité peine à assurer ne serait-ce que notre renouvellement, ils sont eux en constante expansion. Il faut encore ajouter la centaine de millier de naturalisation chaque année, à plus de 60% destiné aux africains
Mais enfin ils sont français eux aussi, ils ont des papiers ! Est-ce que cela suffit ? Aristote nous disait déjà que non. Une nation ce n’est pas qu’une masse d’individu, c’est un peuple qui se sent uni, qui est transcendé par quelque chose. Comment savoir si certains de nos compatriotes se battront pour nous si par malheur nous devions par les hasards du destin renouveler les efforts de nos ancêtres les poilus, lorsque leur loyauté est déjà démentie par l’équipe de foot qu’ils soutiennent ? La nation est une âme disait Renan, une âme ne se distribue pas comme un prospectus, elle imprègne totalement l’individu, ne fait qu’un avec lui et lui impose une attitude. Je doute que les djihadistes qui ont brûlé leur passeport et les supporters des fennecs qui sifflent la marseillaise soient français malgré une carte d’identité affirmant l’inverse, de leur propre avis. Pour bien partir, ne confondons pas identité nationale et carte d’identité nationale.
Le multiculturalisme que certains avancent pour décourager toute tentative d’assimilation, est en lui-même destructeur de culture. Celui-ci ordonne aux français d’abandonner leur creuset, leur tradition d’assimilation, tout cela au profit d’un communautarisme anglo-saxon qui n’a pour effet que de déclencher des émeutes ethniques régulières. N’avons-nous pas assez de grands auteurs ou cinéastes à diffuser à une jeunesse américanisée avant de leur apprendre la culture turque ou polonaise ? Mais soit, admettons que tous les enfants de France parviennent à bien connaître notre propre culture (surement pas grâce à ceux qui veulent accueillir les immigrés). La découverte de nouvelles cultures peut être intéressante est en effet une grande richesse. Mais chaque immigré ne vient pas pour faire une exposition sur son pays d’origine, la diversité culturelle n’implique pas une grande quantité d’immigré mais une grande qualité. Qu’a apportée l’immigration massive depuis 40 ans en termes de plus-value culturelle ? Un dégoût par nos compatriotes d’une culture étrangère que la quantité a folklorisée, que notre abandon de l’assimilation a américanisé, et à laquelle le multiculturalisme a donné une forme violente.
Outre l’immigration cette partie du manifeste aborde aussi la sécurité, cette thématique et l’immigration étant étroitement liées. Une société multiculturelle est forcément multi conflictuelle. Les guerres de religions, le génocide du Rwanda et les émeutes raciales aux Etats-Unis nous l’ont douloureusement appris. Lorsque plus rien d’autre qu’un passeport ne relie les citoyens d’un pays, alors c’est qu’ils ne font plus tous partie de ce pays. La peur de l’autre, du bouleversement de nos habitudes est une peur naturelle de l’homme, qui le pousse à se battre pour préserver son mode de vie. Nos ancêtres ne seraient-ils morts que pour respecter un contrat social ? On observe une communautarisation du territoire de plus en plus grande, avec des quartiers qui ne sont plus que des enclaves étrangères et ce sur notre sol. Ceux-ci, sobrement nommés « quartiers de reconquête républicaine ». Le caractère culturel de la délinquance a été avancé dans plusieurs études comme celle du sociologue Hugues Lagrange datée de 2010, où il admettait qu’à statut social équivalent les adolescents élevés dans des familles originaires du Sahel ont 3 à 4 fois plus de chances que ceux élevés dans les familles autochtones de commettre un délit. Dommage qu’il en tire la conclusion de détruire un peu plus notre modèle d’assimilation, à l’image d’un européiste qui se plaint que l’Europe ne marche pas car on ne lui cède jamais assez de souveraineté.
Nous constatons un criant rapport entre immigration et délinquance, criminalité et terrorisme. Aujourd’hui 23,5% de notre population carcérale a une nationalité étrangère, et Sarkozy alors ministre de l’intérieur a supprimé les doubles peines. Voici quelques chiffres du ministère de l’intérieur pour le statut des personnes mises en cause lors de l’année 2018, où la proportion d’étrangers était de 7,1% selon l’INSEE :
- 16% pour les homicides
- 14% pour les violences sexuelles
- 17% pour les vols commis avec armes
- 32% des vols violents sans armes
- 27% des vols commis sans violence
- 27% pour les cambriolages
- 14% pour « escroqueries et infractions assimilés »
- 26% pour les vols d’accessoires et dans les véhicules
Dans un monde cruellement matérialiste, où l’argent est l’unité de valeur unique, ce coût sécuritaire, démographique et culturel doit être compensé par des bienfaits économiques. L’immigration fait comme par miracle le consensus entre libéraux et keynésiens : l’immigration augmente la population active et donc le PIB, donc la croissance. Les premiers accordent à l’étranger le droit d’aller et de venir par haine de l'État (et donc de frontières) et du bien commun, le second par la relance économique par l’importation massive de nouveaux consommateurs. Mais la croissance économique n’est pas le seul objectif d’une économie, si la croissance augmente de 1% mais que cette hausse se fait par une augmentation de 2% de la population, alors le PIB par habitant baissera. L’immigration est utile pour cacher la désindustrialisation et la non création de richesse par nos dirigeants : on importe 200 000 bouches à nourrir et ainsi la croissance est positive ! « Votez pour moi ! ». Sauf que cette croissance n’est pas plus gratuite que l’accueil des étrangers. Nous nous garderons d’évoquer le coût financier définitif de l’immigration, sujet à débat, mais il est évalué au bas mot à 6,57 milliards par la Cour des comptes, et une étude du CEPII publié en 2018 évalue ce coût sur 30 ans à 1,64 points de PIB, à noter que ce calcul s’arrête en 2011, avant la crise migratoire. Non, la France ne peut non seulement plus accueillir des immigrés supplémentaires, mais doit se délester d’une partie de ceux qu’elle a déjà. A l’heure du déficit budgétaire, et du chômage de masse accueillir une population peu qualifiée et moins propice à occuper un emploi (taux de chômage de 14% contre 8%) ne peut qu’aggraver la situation économique. Sans compter que l’immigration fait baisser les salaires : lorsque l’offre de travail augmente alors son prix baisse mécaniquement lorsque la demande ne suit pas.
Ce constat sans appel, convaincra toute personne douée de raison et de bonne foi que l’immigration de masse n’est plus possible. En voyant la réalité, le plus cosmopolite des hommes aurait l’idée de bâtir un mur. Et pourtant : OUI, l’assimilation est possible, elle a existé et elle existera encore, n’en déplaise aux racistes. Ce processus s’effectue par amour du pays d’accueil d’une part, et certaines contraintes d’autre part. Seul un petit nombre d’individus remplissent ces deux conditions. Prenons un exemple : si un étranger arrive dans une ville, s’il veut s’assurer d’une vie sociale riche, il devra se rapprocher culturellement des autochtones. L’être humain est ainsi fait qu’il lui sera plus facile de communiquer avec une personne semblable à lui. En revanche, si les immigrés sont suffisamment nombreux, alors plus besoin d’adopter les coutumes locales, puisque ceux qui viennent du pays d’envoi vous permettront d’obtenir les relations sociales si nécessaires à notre espèce. Ainsi les ghettos se sont formés. Lorsque les italiens sont arrivés en France il y eut envers eux une politique d’assimilation si bien faite qu’il n’y a aujourd’hui pas de territoires en France composé de populations se sentant italiennes et qui ont conservé leurs mœurs d'origine. Aujourd’hui les descendants d’immigrés italiens ne sont-ils pas pleinement intégrés et épanouis chez nous ? Ce résultat a coûté l’expulsion des éléments problématiques et l’assimilation parfois coercitive des autres. On assimile des individus, pas des peuples. L’assimilation nécessite de faire sienne l’histoire de France, et donc d’abandonner ses racines personnelles, pour les planter de nouveau. Assimilation et expulsions ne s’opposent pas mais se complètent.
Entendons-nous bien, il ne s’agit aucunement de discriminer une partie de nos concitoyens sur leur couleur de peau. Toute politique d’expulsion doit se faire sur des critères strictement comportementaux et individuels, dans le respect de la dignité humaine et de l'État de droit. L’historien de gauche Pierre Milza a démontré que 2/3 des immigrés italiens venus en France sont repartis. Il n’est pas raciste de traiter les immigrés d’aujourd’hui avec la même rigueur que les immigrés d’hier. Tout racisme est l’ennemi de la nation, et c’est par une politique migratoire ferme mais juste que nous éviterons de plus grandes tensions.
Il est maintenant temps de s’attaquer au problème de la sécurité publique.
Nous constatons que contrairement à un mantra progressiste qui répète inlassablement que c’était pire avant, le taux de criminalité a fortement augmenté depuis les Trente Glorieuses. D’après la Direction centrale de la Police Judiciaire, le taux de criminalité est passé de 14,06 0/00 en 1949, à 62,35 0/00 en 2005.
Et si on semble se réjouir d’une baisse de la criminalité depuis 2001, celle-ci repart à la hausse depuis 2010 avec une augmentation en 2019 des homicides (+4%), des violences sexuelles (+12%), et des violences volontaires (+8%). On observe cependant une baisse de 9% des vols violents la même année. Le nombre de tentatives d’homicide a quant à lui doublé depuis 20 ans. 120 attaques au couteau sont perpétrées chaque jour.
L’INSEE nous montre des chiffres effrayants pour l’année 2018 : 1,1 million d’actes de vandalisme sur voiture, 812 000 victimes de violences physiques ou sexuelles hors ménage, 3,8 millions de déclarations d’atteinte aux biens visant un véhicule ou une résidence, 186 000 atteintes volontaires à l’intégrité physique.
Il est complètement anormal que la Pologne, la Corée du Sud et l’Italie présentent un taux d’homicides 2 fois inférieur au nôtre.
Abordons désormais les solutions :
- La priorité absolue est la réforme du code de la nationalité : supprimer le droit du sol (sous toutes ses formes), la naturalisation ne s’obtiendra plus qu’après avoir rendu un service à la nation et si le naturalisé a les codes culturels. Prévoir une peine de déchéance de nationalité ou d’ostracisme pour certains crimes (trahison, terrorisme…). Préciser dans l'article 23-7 du code civil que des comportements culturels inadaptés seront considérés comme des comportements étrangers et donc susceptibles de conduire à une déchéance de nationalité pour les binationaux.
- Seront expulsés systématiquement les étrangers: clandestins, délinquants, potentiels terroristes, chômeurs de moyenne durée (1 an sauf justificatif) afin de ne pas ajouter un fardeau économique et sécuritaire à notre pays. Établissement d’un crime de trafic d’êtres humains qui comprendra l’aide à l’entrée sur le territoire ou à son séjour envers des clandestins, ceci afin d’empêcher les clandestins d’entrer et de rester sur notre sol.
- Priorité nationale dans l’attribution des emplois et des allocations de toute sorte
- Pour être positive l’immigration doit être choisie selon nos capacités d’accueil. Nous ne stopperons pas l’immigration, mais nous la ciblerons, par le retour de contrôles aux frontières. Établissons un classement des immigrés selon leurs compétences, de non à très qualifié. Chaque année le gouvernement établira avec les partenaires sociaux des quotas de titres de travail selon le secteur et la qualification.
- Suppression du regroupement familial qui est un appel d’air considérable.
- La demande d’asile devra se faire dans une ambassade française à l’étranger. Seront considérés éligible ceux qui ont reçu des menaces politiques directes dans leur pays. Cette mesure permettra d’évaluer correctement les demandes et assurera un voyage sécurisé. Financer des camps d’accueil dans les pays limitrophes des zones de départ, afin de mettre les populations à l’abri sans qu’elles ne fassent des milliers de kilomètres.
- Les immigrés n’auront droit aux mêmes allocations qu’après un an de cotisation à l’exception des allocations familiales qui resteront accordées aux français afin de réaliser de substantielles économies.
- Mieux entraîner les forces de l’ordre au maniement des armes et augmenter leurs effectifs. La notion de légitime défense pour les policiers sera étendue. Une riposte physique mais non létale sera autorisée en cas d’outrage à agent ou de refus d’obtempérer. Le droit d’utiliser son arme à feu en cas d’interpellation ou de menaces envers leur personne sera autorisé de façon non proportionnelle à la menace. Les délinquants doivent savoir que les policiers auront le droit de se défendre en cas de problème. Les coups contre tout homme à terre seront durement sanctionnés, donner des moyens aux forces de l’ordre ne veut pas dire la rendre toute puissante et la police sera strictement encadré.
- Repenser le rôle de la garde nationale dans notre politique de sécurité publique. Elle aura désormais un rôle de patrouille et d’interpellation.
- Règle d’usage d’une arme : 3 sommations sur personne représentant une menace physique directe pour soi ou pour autrui ou commettant un délit de fuite. La proportionnalité de la menace n’est pas nécessaire. De plus le tir sera possible sur les individus ne s’étant pas mis en position couché ou à genoux s’ils sont dans une propriété privée. Cela aura un effet dissuasif et protègera ceux qui n’ont commis d’autres crimes que de se protéger.
Ces mesures non exhaustives ne peuvent s’appliquer que dans le cadre d’une sortie de l’UE, ainsi que d’une réforme profonde de la justice.